Les Bélascains du Sporting remportent leur finale

En venant à bout de Pamiers sur le score de 16 à 6, devant une belle chambrée de supporters decazevillois, les Bélascains «bleu et blanc» ont accroché à leur palmarès le titre de champion des Pyrénées, challenge du Crédit-Agricole. Si le titre n'a pas la valeur de celui du champion de France, il n'en reste pas moins que pour l'obtenir, Decazeville a écarté de sa route des équipes issues de la phase finale de ce championnat, Lavaur, Balma et, samedi, Pamiers.

Éric Fernandez ne dissimulait pas sa joie à l'égard de ses joueurs. «C'est super pour eux. Ils ont été récompensés de tous les efforts mis pour en arriver là, de tout le travail qu'ils ont accompli durant la saison. On ne pensait pas arriver au bout mais cela prouve qu'avec du travail et de l'envie on peut y parvenir. C'est super pour le groupe, pour les éducateurs et moi par la même occasion car j'ai enfin vaincu le signe indien après plusieurs échecs en finale».

Un score et une victoire logiques

Dès la 11e minute, Decazeville prend l'avantage sur une pénalité de Thomas Fernandez. Quelques occasions manquées et un essai refusé à Benoît Cinq plus tard, c'est un essai collectif du pack transformé qui permet aux Aveyronnais d'atteindre la pause sur le score de 10 à 3, Pamiers ayant ouvert son compteur sur pénalité à la toute dernière minute.

Peu après la pause, le score enfle pour Decazeville sur une nouvelle pénalité de Fernandez. Les Ariégeois jouent leur va-tout pour revenir au score mais se cassent les dents sur une bonne défense aveyronnaise qui leur laisse seulement la possibilité d'une pénalité. Fernandez clôture le score à quelques minutes de la fin sur pénalité. Voyant que le match leur échappe, les Ariégeois ont recours à des gestes à la limite du raisonnable. Si bien qu'à deux minutes du terme, une algarade est partie d'un croc-en-jambe du soigneur signalé par le délégué, entraînant deux cartons rouges pour le fautif et un centre ariégeois.

«Sur l'ensemble du match, c'est mérité je crois, malgré un petit moment difficile en deuxième mi-temps, un quart d'heure en milieu de mi-temps», dixit E. Fernandez. «C'est bien et c'est une petite revanche pour les joueurs qui avaient perdu la finale l'an passé».

Revenant sur ce parcours difficile du Sporting, «pour moi, le plus dur fut le match de Lavaur. C'est l'équipe qui nous a posé le plus de problèmes. Balma nous a, je pense, pris un peu de haut et ce manque d'humilité l'a fait redescendre sur terre. Pamiers nous a proposé un peu d'agressivité, cherchant l'intimidation, mais les joueurs ont su se resserrer et nos mauls portés les ont déstabilisés. Une fois encore, la défense a été irréprochable».

J. L.