Rodez s’impose nettement face à Valence d’Agen, au terme d’un match totalement maîtrisé
- sra-rodez
- 7 nov. 2016
- 3 min de lecture

C’est le Rodez que l’on aime que l’on a vu hier à Paul Lignon, un Rodez puissant, combatif, maître de son sujet, juste tactiquement. Et quand cela dure 80mn, ce Rodez-là est difficilement prenable. Valence d’Agen a pu le mesurer hier, même si ces valenciens diminués par plusieurs absences, n’ont rien lâché pendant ce match.
Rodez réussira une entame de match de qualité, occupant de suite le camp valencien, imposant de suite l’épreuve de force. Pour illustrer cette volonté, la 1ère pénalité ne sera pas tentée, et les « sang et or » vont plutôt chercher la pénaltouche. Choix gagnant avec au bout le 1er essai ruthénois marqué par Martin, le ton était donné. Mais Valence d’Agen va aussi rappeler aux ruthénois la qualité de son jeu, et dès sa première incursion chez les ruthénois, un ballon rapidement envoyé à l’aile se terminera derrière la ligne. Rodez était averti, et Rodez va retenir la leçon, faisant l’effort de maintenir autant que possible Valence dans son camp, évitant de rendre les ballons, et mettant les barbelés en défense. L’épreuve de force va ainsi se poursuivre, et les efforts seront récompensés par 2 nouveaux essais sur des temps forts près de la ligne valencienne, toujours après des pénaltouches, et tous deux signés du même Benoît Molinié. A 21/8, Rodez virera à la mi-temps avec une avance confortable certes, mais avec la nécessité de maintenir la pression, car on sentait bien Valence d’Agen capable de poser quelques soucis aux ruthénois avec ses lignes arrières.
Et Rodez maintiendra cette pression en seconde mi-temps, l’accentuera même. La quasi-totalité de ce second acte va ainsi se dérouler dans le camp tarn et garonnais, et avec 3 essais à 1 à ce moment du match, c’est le bonus offensif qui devenait l’objectif. Mais cet essai tardera, la faute à un peu de précipitation, et à quelques maladresses dans ces conditions difficiles. C’est Tiatia, qui franchira finalement la ligne pour ce bonus, renversant tout sur son passage à 10 m de la ligne valencienne. Rodez ne relâchera pas pour autant la pression, et reviendra très vite dans le camp valencien. Avec le coaching, le banc de Rodez fera le reste du travail, poursuivant le travail de sape engagé dès la 1ère minute, jusqu’à faire craquer une dernière fois la digue valencienne, pas un essai plein d’opportunisme de Quiniou, le 3ème essai de ½ de mêlée de l’après-midi, après les 2 de Molinié.
38/8 et 5 essais à 1, victoire et bonus offensif, l’objectif était atteint, tant sur le plan comptable que sur la manière, Rodez s’était remis sur les bons rails avant le déplacement à Bobigny.
Rodez – Valence d’Agen : 38 – 8 (mi-temps – 21/8)
Rodez : 5 essais de Martin (2ème), Molinié (16ème et 34ème), Tiatia (62ème), Quiniou (70ème), 5 transf. de Vaffier, 1 pen. de Vaffier (44ème)
Valence d’Agen : 1 essai de Lafitte (7ème), 1 pén. de Lafitte
Rodez : 1. Mamoitton (65ème Sery),2. Théron (65ème Aboititz), 3. Rezkallah (49ème Okriashvili), 4. Kotze, 5. Tiatia, 6. Martin, 7. Roca, 8. Fabre (36ème Alarcon), 9. Molinié (60ème Boscus), 10. Quiniou, 11, Favre Trosson, 12. Pisano, 13. De Barros (72ème Hyardet), 14. Masima (63ème Delouis), 15. Vaffier
Carton blanc : Martin 36ème
Valence d’Agen : 15. Czekaj (Lecareux, 60), 14.Frenesda, 13. Lacombe, 12. Pollen, 11. Lafitte, 10.Borderies (Baldy, 70), 9. Dulay (Nassik, 69), 8. Bujiashvili, 7. Lescout, 6. Gorry (Djebablah, 68), 5. Salse, 4. Nazet, 3. Demoule (Soulies, 53), 2. Khanfous (Gaston, 53), 1. Nerocan (Benboune, 71).
Cartons blancs : Dulay 18ème et 47ème
Equipe B : Rodez – Valence d’Agen 19- 10 (mi-temps – 9/0)
Ces jeunes sont vraiment épatants !... dans des conditions difficiles, ils ont su s’adapter face à une équipe expérimentée, faisant preuve de patience pour construire leur succès, leur 6ème de la saison. Sans un certain relâchement tactique après que les mêlées aient dû être simulées, avec un peu plus d’insistance dans le petit périmètre, plutôt que des envolées hasardeuses, le score aurait pu prendre un peu plus d’ampleur, mais personne ne fera la fine bouche, pour cette équipe aujourd’hui bien calée en haut de classement.
Philippe BERTOLOTTI
Photos : Daniel CRISTOL
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